Trouver l'âme soeur est une préoccupation majeure
De nombreux média cherchent à mettre en contact les gens : " Vous êtes un [ou une] célibataire, vous avez 18 ans minimum, vous cherchez l'amour, écrivez à Femme Actuelle… ". Vous y trouverez " Véronique, féminine et tendre, Patrice, un jeune papa qui assure, Philippe un homme droit qui ne vous mènera pas en bateau, Franck, prêt à tout pour celle qu'il aime… "
Bien sûr si la démarche amuse parfois, elle cache une profonde détresse, finalement. La détresse de n'avoir pas pu ou pas su aimer. Les annonces sont parfois très mélancoliques et il est touchant de les lire. Mais il y a un problème. Il y a une chose pire que de vouloir se marier. C'est de ne plus vouloir l'être. Il faut asseoir un mariage sur de bonnes bases pour qu'il tienne.
Voici 10 mauvaises raisons pour chercher un conjoint (9 de ces raisons sont tirées d'un site internet) :
1. Vous pouvez vous marier pour des «raisons de sécurité»… vouloir être aimé et dorloté.
2. Vous pouvez aussi vous marier par pur égoïsme. Vous pouvez vouloir une esclave - une bonne à temps complet -quelqu'un qui entretienne votre maison, qui ramasse vos vêtements, qui cuisine pour vous - ces sortes de choses.... qui répare la voiture, sort les poubelles ...
3. Vous pouvez également vous marier parce que vous voulez une reine de beauté que vous pouvez montrer, emmener partout et étaler, comme vous le feriez pour votre voiture neuve. Cela est une extension de l'amour de soi. Cette reine de beauté est la réflexion d'un homme et de son ego.
4. Ou vous pouvez vous marier par convoitise, pour satisfaire votre appétit sexuel.
5. Vous pouvez même vous marier parce que vous vous sentez coupables et parce que vous avez eu des relations sexuelles pré maritales.... qui se sont peut-çetre mal terminées (se faire piéger !)
6. Vous pouvez vous marier par orgueil. vous pouvez vous marier parce que tous vos copains se marient, et que vous ne voulez pas que l'on pense que vous êtes l'un de ces «drôles de gars».
7. Ou vous pouvez vous marier par vengeance. Vous aviez une petite amie - vous étiez amoureux l'un de l'autre. Elle vous rejette, et vous dites : «Je vais lui montrer». Et vous partez et épousez la première fille qui dit oui. Cela prouve à votre ancienne amie que personne ne vous rejette.
8. Vous pouvez vous marier par crainte. Vous pouvez craindre d'être seul ou craindre la critique ou le ridicule, craindre de ne pas être aimé ou craindre ce que pensent les gens. Vous pouvez même avoir peur de vos propres sentiments.
9. Ou vous pouvez vous marier par apitoiement sur vous-même. " Pauvre de moi, personne ne se soucie de moi, alors je vais simplement me marier ". Vous avez vraiment des problèmes !
10. Par pitié pour une personne, que l'on souhaite aider, et l'on est certain qu'en se mariant, on l'aidera à aller mieux.
Comment trouver le bon conjoint ?
Nous retrouvons un texte hyper connu — c'est la 3e fois qu'on aborde ce passage ! Savez-vous pourquoi ? Parce qu'il est fondamental aux relations de couple. Le verset 24 est le verset le plus cité par le Nouveau Testament.
Lecture : Gen 2.18-25
" 18 L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis.
19 L'Éternel Dieu forma du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les fit venir vers l'homme pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant porte le nom que l'homme lui aurait donné.
20 L'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva pas d'aide qui fût son vis-à-vis.
21 Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme qui s'endormit; il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place.
22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise à l'homme et il l'amena vers l'homme.
23 Et l'homme dit : Cette fois c'est l'os de mes os, La chair de ma chair. C'est elle qu'on appellera femme, Car elle a été prise de l'homme.
24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
25 L'homme et sa femme étaient tous les deux nus et n'en avaient pas honte. "
La règle de la volonté de Dieu (Gen. 2.18a)
" 18 L'Éternel Dieu dit… "
Veuillez remarquer que c'est Dieu qui dit et dicte. Il est l'auteur, l'inventeur du mariage, et nulle personne voulant jouir de ses bienfaits ne peut ignorer son mode d'emploi. Dieu donne les critères. Ils sont ici limités au contexte du commencement (avec la perfection d'avant la chute), mais nous trouvons dans la suite du récit biblique les données complémentaires.
Dieu dit… L'entendrez-vous ? Dieu dicte… Lui ferez-vous confiance ? Au point de faire la volonté du Père (Matt. 7.21) ?
L'obéissance confiante est la marque de quelqu'un qui aime Dieu. Jean 14.21 : " celui qui garde mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime. " Aimer Dieu c'est avoir confiance en Lui, au point d'aligner sa vie avec ce que Dieu veut.
Un commandement est un délimiteur de bien — pas une règle casse-pieds. Prenons l'exemple du dernier des 10 commandements : " tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, tu ne désireras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain " (Deut. 5.21.) D'un côté c'est une protection pour les autres, mais aussi, c'est une garantie de bien-être. Les gens heureux ont cultivé l'art du contentement.
Les commandements de Dieu ressemblent aux balises délimitant une piste de ski. C'est à l'intérieur de cet espace que tout se passe bien. Par contre, hors piste, on a des sensations fortes, mais pas mal de morts et de blessés.
Si vous êtes disciples du Christ, j'espère que vous avez choisi de faire confiance à Dieu. De suivre ses règles et ses principes. Ses voies sont vraiment bonnes ! Les balises sont sûres. Le hors piste extrêmement tentant est extrêmement dangereux. (Cela je vous l'ai toujours dit !)
Alors concernant le choix d'un conjoint, voici ce que dit la Bible, en 5 règles pour garantir que l'on trouve le bon conjoint :
Un homme et une femme
(Gen 1.27 ; Lév. 20.13 ; Rom 1.26-28 ; 1 Cor. 6.9-11 ; 1 Tim. 1.10, etc.)
" 27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. "
Le mariage n'est pas pour deux hommes ou deux femmes !
Cette précision devient nécessaire de nos jours (cf. annonces publicitaires pour homosexuels).
Dieu prévoit qu'un homme et une femme deviennent une seule chair, et non deux hommes ou deux femmes.
Lév. 20.13 " Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous deux une horreur; ils seront punis de mort: leur sang (retombera) sur eux. "
Rom 1.26-28 " C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes, car leurs femmes ont remplacé les relations naturelles par des actes contre nature ; et de même les hommes, abandonnant les relations naturelles avec la femme, se sont enflammés dans leurs désirs, les uns pour les autres ; ils commettent l'infamie, homme avec homme, et reçoivent en eux-mêmes le salaire que mérite leur égarement. Comme ils n'ont pas jugé bon d'avoir la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une mentalité réprouvée, pour commettre des choses indignes ; "
Le dernier message traitera, entre autres sujets, de la gestion des pulsions ou désirs homosexuels. Il me suffit de dire ici que l'homosexualité ne fait pas partie du plan de Dieu, et cela devient d'autant plus urgent de le souligner qu'un certain nombre de personnes affirment publiquement que l'homosexualité et la Bible font bon ménage.
Non, la règle de Dieu c'est qu'un homme et une femme s'unissent. Pas deux hommes ni deux femmes
…
Le 2e critère que nous rencontrons dans l'Ecriture, c'est le mariage entre personnes de même foi. Nous trouvons cette règle autant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau Testament : Deut. 7.3-4 " Tu ne contracteras pas de mariage avec ces peuples, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils ; car ils écarteraient de moi tes fils, qui rendraient un culte à d'autres dieux, et la colère de l'Eternel s'enflammerait contre vous : il te détruirait promptement "
C'est précisément ce qui se produisit avec le roi Salomon : " A l'époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes détournèrent son cœur vers d'autres dieux; et son cœur ne fut pas tout entier à l'Éternel, son Dieu, comme l'avait été le cœur de son père David " (1 Rois 11:4). Un scandale qui teintera à jamais la réputation de ce grand roi (Néhémie 13:26).
Idem dans le Nouveau Testament : Une veuve peut se remarier " seulement, que ce soit dans le Seigneur " (1 Cor. 7.39). Paul défend son droit au mariage : " N'avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une soeur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres et les frères du Seigneur, et Céphas " (1 Cor. 9.5).
Pourquoi cela ? Il y a un principe majeur que nous trouvons dans l'Ecriture, et qui nous est donné en 2 Cor. 6.14-16 :
" Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? Et quel accord entre Christ et Bélial ? Quelle part le croyant a-t-il avec le non-croyant ? Quel contrat d'alliance entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. "
Ce principe ne parle pas uniquement du mariage. Il parle de bien plus que le mariage. Il s'applique donc au moins au mariage.
Il nous dit qu'il y a peu de choses en commun lorsque l'on poursuit différentes idoles ou divinités. Et il 'est difficile de devenir une seule chair lorsqu'on aspire à des objectifs radicalement différents.
C'est là la raison principale de ce commandement : posséder des valeurs communes, dans des domaines aussi différents que l'éducation, l'utilisation de l'argent, les fréquentations, le temps de vacances, la moralité, la place de l'Eglise.
A ceux qui ne sont pas mariés, Dieu dit : ne vous mariez pas avec un non-croyant ou une non-croyante.
Généralement, j'entends trois objections à cela :
" Il se convertira. " C'est arrivé, et c'est très rare. La plupart du temps, le conjoint ne voit en son vis-à-vis aucun principe suffisamment fort pour mériter sa conversion. La foi de l'autre semble un petit plus, mais pas le tout d'une vie. D'autre part, on ne se marie jamais en comptant que l'autre change — c'est l'attitude opposée à l'amour.
" Je serai libre de vivre ma foi. " Cela arrive, et c'est très rare. La plupart du temps il y a des conflits sur l'utilisation des dimanches, et sur quantité de petites choses — les blagues salaces des amis de l'un ne font pas rire l'autre qui se fait traiter de puritaine précieuse… etc.
" Ca change rien, croyant ou pas croyant. " Si vous croyez cela, vous n'avez rien compris au Christianisme. C'est une vie transformée, radicalement consacrée ou la foi n'est rien.
Ne vous donnez même pas de prétexte. Ne "fréquentez" pas une personne qui n'est pas en Christ. Et si une amitié s'ébauche et que vous sentez que cela invite des sentiments, soyez clairs dès le début. Et adressez la personne à un chrétien qui peut lui parler de la foi.
Pureté sexuelle avant le mariage
(1 Cor. 7.2, 9 ; Hébr. 13.4 ; Matt 1.18)
Un autre aspect de ce que " Dieu dit " concerne la pureté sexuelle avant le mariage. C'est une donnée aussi très claire tant de l'Ancien Testament que du Nouveau Testament :
L'exemple de Rébecca (Gen 24.16) ainsi que bien d'autres nous rappelle cette loi.
En fait, l'acte sexuel entre deux personnes consentantes était considéré comme si sérieux qu'Exode 22:16 exige qu'il soit suivi du mariage.
Dans le Cantique des Cantiques, consacré à l'amour de Salomon et son épouse, nous trouvons en plein milieu de l'attente ardente de la promise : " Je vous en conjure, filles de Jérusalem,... N'éveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le souhaite " (2.7) Une phrase qui rappelle le besoin de protéger l'éveil sexuel au milieu d'une romance.
1 Cor. 7.2 : " toutefois, à cause des occasions d'inconduite, que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari. " Donc, lorsque deux personnes ont des relations sexuelles sans être mariées, elles commettent un acte d'inconduite.
1 Cor. 7.9 : " mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient car il vaut mieux se marier que de brûler. "
Hébr. 13.4 : " Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure. Car Dieu jugera les débauchés et les adultères. "
Et nous avons pour cela l'exemple de Joseph et Marie, qui ne couchèrent pas ensemble, bien qu'étant fiancés (Matt 1.18)
Cette pureté sexuelle semble complètement extra-terrestre de nos jours. Alors il faut développer cet aspect. La semaine dernière nous avons évoqué les raisons de la pureté sexuelle en tant que célibataire. Certaines s'appliquent aussi pour un couple qui se forme. Je les rappelle brièvement…
Risque de grossesse non désirée.
Engagement précaire.
Difficile confiance.
Le plaisir futur mis en danger.
Le triste souvenir.
Le capital dignité.
La joie de voir Dieu.
En fait, par rapport au conjoint, il existe trois raisons principales aux commandements de la Bible :
Le couple a pour fruit la sexualité, mais pas pour base la sexualité.
Comparons la relation conjugale à un triangle. Homme et femme en sont les deux pointes de la base, l'union sexuelle le sommet. Si la base est bonne, le plaisir sexuel sera précieux.
Si la "base" est le sommet de l'union sexuelle, le couple sera très instable.
Le plaisir sexuel masque certains problèmes. C'est une ‘colle' puissante pour le couple. Vivre ces plaisirs avant, c'est ignorer à coup sûr les problèmes relationnels du couple.
L'acte sexuel en tant que tel n'est pas suffisant pour unir un couple. Il forme un lien, mais ce n'est pas tout que d'être liés. J'ai trop vu de couples qui connaissent une union sexuelle mais qui ne s'engagent pas… Aimer, ce n'est pas se coucher ensemble, c'est se lever ensemble.
Comment attendre ? Parlons d'un couple hypothétique, qu'on appellera Godefroy et Gertrude. Ils ont 25 ans, ils travaillent tous deux, ils sont chrétiens, ils s'aiment et veulent se marier. L'une des questions que Godefroy et Gertrude se poseront immanquablement, c'est jusqu'où ils peuvent aller ?
Peut-on se tenir la main, s'embrasser, se caresser derrière l'oreille ou se tenir dans les bras ?
A la lecture de Cantique des Cantiques (le récit précède le mariage jusqu'à 3.5), je pense qu'une expression contrôlée de tendresse est légitime. Mais pas beaucoup de temps avant le mariage !
Le problème c'est que tous les gestes décrits ici sont des gestes qui allument la sensualité. Voilà comment ça se passe :
Un ‘plus' excitant, devient ensuite trop pâle… un ‘plus' de plus, devient à son tour trop pâle… et l'on se retrouve plus tard dans l'immoralité.
Alors la question : " jusqu'où peut-on aller ? " devient en fait : comment allumer sa chemise sans se brûler… Un peu bête comme question.
Je vous propose une autre question : qu'est-ce qui communiquera le plus de valeur à votre relation ? Le plus de respect ? le plus de plaisir futur ?
Je ne peux pas établir de règles précises. C'est un choix que chaque couple en formation doit faire — mais il convient de changer de question. " Jusqu'où puis-je aller ? " doit devenir : " Comment puis-je communiquer de la valeur et du respect ? "
Qu'est-ce que cela veut dire dans le choix d'un conjoint ?
Attention à celui qui est baisers et avances dès la 1ère rencontre ! Il ou elle ne cherche probablement que le plaisir d'une rencontre.
Ne laissez pas abaisser vos exigences pour des yeux tendres et sensuels. J'ai lu la triste histoire d'un jeune homme arrivé à l'Université avec de fortes valeurs et convictions personnelles. Il avait décidé de rester vierge jusqu'au mariage, et voici qu'il avait découvert la perle rare. Mais celle-ci était plutôt… sensuelle. Elle trouvait qu'il manquait d'amour pour se réserver tant. Ses petits yeux de chien battu eurent vite fait d'avoir raison de sa chasteté — parce qu'en la matière, il faut être deux, c'est clair ! Le problème, c'est que cette jeune fille ne voulait pas dire la même chose que lui quand elle disait " je t'aime. " Elle le plaqua pour une autre... qu'elle aima aussi…
La pureté sexuelle, est le combat de la vie. Messieurs il nous faut développer une culture de la pureté, où les femmes ne sont pas des objets de désir, mais des créatures à l'image de Dieu, que nous devons protéger de notre respect. Et c'est un combat important.
On estime qu'un adolescent de 16 ans a une pensée à caractère sexuel toutes les 20 secondes ! J'ai cité les stat d'ados pour ne pas parler de celles des hommes plus âgés ... Et ces désirs ne sont pas des péchés. Le désir doit simplement être correctement orienté.
Cela a une conséquence directe sur la gent féminine. Vous vous souvenez peut-être qu'une femme selon Dieu campe devant l'homme (voir 2e message de la série). Il y a là la notion de charme, de beauté, d'attraction et de séduction. Cela veut dire que si vous avez de la piété, mettez des vêtements qui ne mettent pas de l'huile sur le feu des hommes.
Un homme est vite éveillé par la beauté, alors qu'une femme sera plutôt éveillée par la gentillesse, et l'attention que lui donne un homme.
Engagement pour la vie
(Rom. 7.2-3, 1 Cor. 7.39)
Dernier point sur la volonté de Dieu, c'est que Dieu veut l'engagement de toute une vie. La Bible ne connaît rien du flirt. L'idée c'est de partager une vie entière :
Rom. 7.2-3 " Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère, mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi : elle n'est donc pas adultère en devenant la femme d'un autre. "
1 Cor. 7.39 " Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari est décédé, elle est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur. "
La Bible légitime le divorce dans certains cas bien précis, mais ne l'encourage pas. L'idée de Dieu, c'est un homme, une femme, une vie.
Un magazine ultra féministe constate laconiquement : ‘on sait bien qu'un couple dure en moyenne trois ans, en zone urbaine' Ce n'est pas dans l'idée de la Bible.
Si vous trouvez que toutes choses sont trop dures, mieux vaut ne pas se marier ! (Matt. 19.1-12)
Libre choix !
Revenons à notre question. Qui choisir pour conjoint ? A partir du moment où vous respectez les critères aimants de Dieu, vous choisissez en fonction du bon sens ! Il existe une idée populaire parmi les évangéliques qui dit que ‘Dieu a une personne pour toi…' et ils s'appuient sur l'exemple de Rébecca (Gen 24).
Personnellement, il me semble que c'est tirer de cette histoire un principe qui n'est nulle part soutenu dans l'Ecriture :
Sur bien des mariages, rien n'est dit de la volonté de Dieu.
Ps 32.8 montre le besoin de responsabiliser nos décisions. ( " 8 Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. ")
La volonté de Dieu est surtout morale, moins directive.
Quand on respecte ce que Dieu dit, on fait ce que l'on veut ! Bien sûr en couvrant nos activités de prière, de contentement, de conseils fraternels, etc.
La règle de la complémentarité (Gen. 2.18b-21)
" Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis. 19 L'Éternel Dieu forma du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les fit venir vers l'homme pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant porte le nom que l'homme lui aurait donné. 20 L'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva pas d'aide qui fût son vis-à-vis. 21 Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme qui s'endormit; il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. "
Le futur conjoint doit être complémentaire. Qu'est-ce que cela veut dire ?
On ne cherche pas un égal. Deux personnes très identiques formeraient un couple pas toujours amusant.
On ne cherche pas quelqu'un d'identique à un membre de sa famille, ou par réaction, d'opposé à un membre de sa famille.
Un vis-à-vis, c'est l'objectif. Un mot qui évoque l'idée d'un rang égal. Le conjoint doit posséder une personnalité qui est un ajout à l'autre.
Dans quel contexte peut-on remarquer que le conjoint qu'on se propose de prendre n'est pas un cochon, ni une chèvre, ni une limace, ni un lapin… Certainement pas la nuit !
Pour voir si l'on est complémentaire, il faut trois ingrédients :
Le meilleur moyen, c'est d'observer un individu dans un contexte public. Pour voir comment il traite sa famille, ses amis, ceux qui sont meilleurs que lui, ceux qui sont moins forts que lui.
Et il est évident que cela demande du temps. C'est facile d'aimer quand tout est nouveau. C'est comme un séjour à l'étranger. Au début, tout est fascinant. Deux mois plus tard, tout est maussade !
Construire des projets à deux. Cela peut être un ministère dans l'Eglise, l'aide d'une personne en détresse, cela peut être un camp de jeunes. Mais la complémentarité n'est pas statique.
Et cette remarque s'adresse aussi aux couples mariés. Finalement, ce sont nos différences qui irritent le plus, alors qu'elles doivent être considérées comme des enrichissements.
La règle de l'enchantement (Gen. 2.22-23)" 22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise à l'homme et il l'amena vers l'homme. 23 Et l'homme dit : Cette fois c'est l'os de mes os, La chair de ma chair. C'est elle qu'on appellera femme, Car elle a été prise de l'homme. "
L'homme reconnaît en la femme un trésor. Elle est image de lui-même et il est émerveillé. De quoi doit-on être émerveillé ?
D'un homme selon Dieu. C'est-à-dire qui :
gère bien ce que Dieu lui prête (Gen 2.15)
est actif pour défendre le bien (Gen 2.16-17)
est patient pour trouver une femme (Gen 2.18-23)
sait gérer les influences de sa famille (Gen 2.24a)
se consacre à s'unir à sa femme (Gen 2.24b)
est sûr de son identité (Gen. 2.25)
D'une femme selon Dieu. C'est-à-dire qui :
complète l'homme (Gen 2.18a)
campe devant l'homme (Gen 2.18b)
se laisse unir à son homme (Gen 2.24)
est sûre de son identité (2.25)
Et l'émotion amoureuse ? Doit-on éprouver de l'émotion dans l'amour ? Certaines personnes sont très romantiques, et sentimentales, d'autres le sont moins.
Evidemment en partie ! On ne se marie pas froidement ! Il doit y avoir un je-ne-sais-quoi d'enchantement.
Ceci est parfois lié à quelque caractéristique unique : être un as en math ou chanter comme un pinson. Le problème c'est que l'émotion amoureuse ne pourra porter un mariage. C'est cela qui est si difficile à comprendre pour des adolescents persuadés de s'aimer parce que leurs émotions les ont propulsés sur la planète Mars. Ce qu'ils ignorent c'est qu'on ne reste pas sur la planète mars. Et quand on redescend, il faut savoir que c'est autre chose qui portera correctement le couple.
Il était une fois, dans les années 30, la plus mauvaise équipe lycéenne de foot américain. Ils n'avaient jamais battu la moindre équipe. Jamais. Le moral était assez bas. Un richissime homme d'affaire décida de donner une voiture à chaque joueur si l'équipe remportait le match suivant. Toute la semaine, c'était la fête, les cris… une ferveur émotionnelle était palpable dans tout le lycée. Ils se motivaient tous pour la victoire, à coup de cris, d'encouragements. Mais une semaine plus tard, ils perdirent le match. La ferveur émotionnelle n'est pas suffisante pour faire avancer les choses. Y compris un mariage.
Il vaut mieux être de grands amis, avec moins d'émotions, que de grands émotifs sans amitié. Car l'amitié et la complémentarité soutiendront une relation et feront naître, à différentes reprises, de grandes émotions…
Alors que vous songez peut-être au mariage, et que vous voulez vous engager, posez–vous les questions suivantes :
Etes-vous enchanté de présenter cette personne à vos amis ? Ou bien êtes-vous gêné(e) ?
Projetez-vous dans 20 ans, est-ce que vous imaginez être encore enchanté par cette personne ?
Etes-vous enchanté que cette personne soit la mère ou le père de vos enfants ?
Avez-vous identifié des points de difficulté, et en avez-vous parlé pour savoir comment ils seront résolus ?
La règle de l'engagement (Gen. 2.24)
" 24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. "
Puis vient le moment où il faut prendre une décision. C'est l'une des phases, surtout de nos jours, les plus difficiles. Je dis de nos jours, mais en Mars 2000, on a retrouvé une carte de la Saint Valentin écrite le 14 février 1477 en Angleterre. Elle était écrite par Margerie Brews à son fiancé John Paston. Nous y lisons : " si tu m'aimais vraiment, tu m'épouserais… " Le Dr. Fletcher qui l'a trouvée commentait que de tout temps, les hommes sont réticents à s'engager…
Les valeurs actuelles privilégient l'autonomie, et l'engagement fait particulièrement peur. Mais il y a un moment où il faut partir d'un cocon familial pour en créer un autre.
Pour le message qui nous préoccupe, le mot " quitter " est essentiel :
Quitter la sécurité de ce que l'on connaît
Quitter le confort où l'on a moins de responsabilités
Quitter l'influence, la sphère familiale pour créer une autre sphère familiale.
Je discutais avec le responsable d'un groupe de jeunes adultes aux Etats-unis. Avec sa femme il se lamentait de voir de nombreux jeune gens souffrir de leur solitude de célibataires, mais sans jamais s'engager. Son observation, c'est que les hommes avaient de la peine à s'engager.
Quand est-on prêt à faire ce grand pas ? D'une certaine manière, jamais et n'importe quand ! Il y a une mesure de nouveauté qui fait qu'on n'est jamais totalement préparé à cela.
Mais peut-être y a-t-il quelques pistes qui peuvent être utiles :
Une capacité financière suffisante pour assurer son autonomie
Une approbation éclairée de parents / mentors.
Bien sûr, dans l'Ancien Testament, les parents jouaient un grand rôle dans le développement de cette pensée. Cependant, c'était toujours avec le consentement de l'intéressée, et parfois contre la volonté des parents.
Une bonne compréhension de ce qu'est le mariage. Il me semble qu'avoir pris le temps d'une préparation au mariage est fondamental.
La règle de l'aisance (Gen. 2.25)
" 25 L'homme et sa femme étaient tous les deux nus et n'en avaient pas honte. "
Dernier critère. La règle de l'aisance. C'est-à-dire le fait de pouvoir être ensemble sans avoir à se cacher. Nous avons tous des qualités et des défauts. Si pendant les périodes de fréquentation, nous avons besoin de jouer un rôle pour paraître plus aux yeux de l'autre, alors nous ne sommes pas "vrais" l'un devant l'autre.
Un sentiment de liberté, de confort naturel me semble nécessaire.
Conclusion
Imaginez-vous, le jour de votre mariage... vous avancez sur le devant de la chapelle, et vous vous apprêtez à échanger vos voeux d'engagement…
Vous êtes le marié, et vous prononcez les mots ‘je m'engage à t'aimer…' Soudainement, une femme s'avance et vient se placer à côté de la mariée, et lui prend la main. Puis une autre, puis une autre… Et toutes disent : à moi aussi tu m'as dit cela ! A moi aussi tu as prononcé ces paroles… nous sommes toutes avec toi !
Ou bien c'est vous la mariée. Et c'est à votre tour de vous engager. Vous vous apprêtez à parler, et soudainement, plusieurs hommes bien habillés vont devant, pour écouter vos promesses. Et votre cœur à l'étroit se souvient du passé, et cela gâte la pureté et la solennité de votre engagement.
Je prie que tous ceux qui sont concernés par ce message le prennent sérieusement en considération. C'est trop bête le zèle de la jeunesse, quand il faut toute une vie porter les conséquences d'un mauvais choix.